Association Nationale des Communistes

Forum Communiste pour favoriser le débat...

Accueil |  Qui sommes-nous ? |  Rubriques |  Thèmes |  Cercle Manouchian : Université populaire |  Films |  Adhésion

Accueil > International > Crime de guerre dans un hôpital de Gaza sous les bombes israéliennes. La (...)

Crime de guerre dans un hôpital de Gaza sous les bombes israéliennes. La barbarie sioniste n’a plus de limites.

Et en France : interdiction de manifester

mardi 17 octobre 2023 par Contropiano

Selon le ministère palestinien de la santé, qui a imputé à Israël la responsabilité du bombardement de l’hôpital Al Ahli, il y aurait eu 500 victimes. L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a "fermement" condamné l’attaque aérienne contre l’hôpital Al Ahli à Gaza.

L’établissement faisait partie de ceux dont l’armée israélienne avait demandé l’évacuation, selon une note, faisant référence à un ordre "impossible à respecter compte tenu des conditions dangereuses, de l’état critique de nombreux patients, du manque d’ambulances et de personnel, et de la disponibilité d’abris alternatifs".
L’OMS appelle à la "protection immédiate des civils", à l’annulation des ordres d’évacuation et au respect du droit international humanitaire, à commencer par la nécessité de protéger les soins de santé.

Des roquettes ont été tirées sur Israël depuis Gaza peu avant 19 heures, tandis que l’hôpital a été touché une demi-heure plus tard. Un décalage horaire qui dément la version israélienne qui tente d’accuser une roquette palestinienne qui serait tombée par erreur sur l’hôpital Al Ahli de Gaza.
De plus, aucune des roquettes palestiniennes n’a une capacité aussi destructrice que celle qui est tombée sur l’hôpital, qui se trouve après tout dans la zone de Gaza dont les forces armées israéliennes ont exigé l’évacuation ces derniers jours.

Des images vidéo ont montré les premiers instants où les bombes israéliennes ont frappé le centre de l’hôpital. Le correspondant d’Al Jazeera, Wael Dahdouh, a déclaré que le type de bombes utilisées dans cette attaque était différent des bombes précédentes.

"Les bombes précédentes étaient destinées à pénétrer profondément dans le sol", a-t-il déclaré. "Cette fois-ci, ils ont utilisé des missiles ciblés capables de créer autant de dégâts que possible à la surface.

Peu avant le bombardement de l’hôpital, toujours à Gaza, au moins six civils palestiniens avaient été tués par un autre bombardement israélien visant une école des Nations unies dans laquelle ils s’étaient réfugiés.

Le président de l’Autorité nationale palestinienne (ANP), Mahmoud Abbas, a proclamé trois jours de deuil à la suite de la frappe aérienne. Cette information a été rapportée par l’agence de presse "Wafa". Selon des sources anonymes qui se sont confiées à CNN, Mahmoud Abbas a annulé sa rencontre avec le président américain Joe Biden. M. Abbas a quitté Amman pour retourner à Ramallah et a convoqué une réunion d’urgence avec les dirigeants palestiniens.

Mais c’est précisément à Ramallah que la police de l’Autorité nationale palestinienne est intervenue contre les protestations de la population palestinienne qui ont éclaté après le massacre de l’hôpital de Gaza.
Une décision très grave.

En Jordanie, des centaines de personnes ont pris d’assaut le bâtiment de l’ambassade d’Israël à Amman, suite à l’attaque de l’hôpital al-Ahly dans la ville de Gaza. Des images montrent des centaines de manifestants se protégeant le visage après avoir mis le feu à l’extérieur de l’ambassade. Des vidéos postées sur les réseaux sociaux montrent de la fumée et des flammes.

À Istanbul, des milliers de personnes ont manifesté devant le consulat israélien après que la nouvelle du raid a commencé à se répandre.

Une manifestation anti-israélienne enragée a traversé Beyrouth pour se rendre à l’ambassade des États-Unis. Les écoles et les universités ont été déclarées fermées demain en signe de protestation contre le bombardement de l’hôpital de Gaza.

Des manifestations de masse ont également eu lieu à Tunis, avec des tensions entre les manifestants et la police.

Un dirigeant du Hamas a déclaré à NBC News que le groupe était prêt à libérer immédiatement tous les otages civils - étrangers et israéliens - si Israël cessait ses frappes aériennes sur Gaza.

Le représentant du Hamas a précisé que les otages pourraient être libérés dans l’heure qui suit l’arrêt des frappes israéliennes, mais qu’il n’existait pour l’instant aucun endroit sûr où libérer les civils pris en otage le 7 octobre.
En échange de la libération des soldats israéliens retenus en otage, le représentant du Hamas a toutefois déclaré qu’Israël devait libérer tous les Palestiniens détenus dans les prisons israéliennes.


Voir en ligne : https://contropiano.org/news/intern...

   

Un message, un commentaire ?

Forum sur abonnement

Pour participer à ce forum, vous devez vous enregistrer au préalable. Merci d’indiquer ci-dessous l’identifiant personnel qui vous a été fourni. Si vous n’êtes pas enregistré, vous devez vous inscrire.

Connexions’inscriremot de passe oublié ?