Kramatorsk : quand les médias occidentaux réécrivent docilement la réalité pour cacher la présence de mercenaires de l’OTAN en Ukraine

Ce 27 juin, l’armée russe a ciblé un centre militarisé à Kramatorsk, dans la région de Donetsk, tenu par les forces de l’armée atlantico-ukrainienne. L’on nous parle dans les médias alignés d’une pizzeria et d’un hôtel touché, avec soi-disant des victimes civiles innocentes. Ils oublient simplement de préciser que l’hôtel était fermé au public, que des instructeurs étrangers et des combattants ukrainiens avec des volontaires y résidaient et que le restaurant était rempli par ce public très pacifique. Une fois de plus, les médias occidentaux se mettent au service d’une propagande de guerre, niant même les images largement diffusées.

La pluralité médiatique est sur pause en Occident, tout autant que l’étique professionnelle journalistique. Une seule version est diffusée : le monstre sanguinaire russe bombarde de pauvres gens, mangeant dans une pizzeria et dormant dans un hôtel. Ce n’est pas très original, mais tant que les gens, dans leur grande majorité, s’en contentent, pourquoi faire des efforts. A la guerre comme à la guerre ...

Ou sur Sky News par exemple :

De son côté, Borrell ne rate pas une occasion de se taire, mais il remplit sa mission, qui n’a décidément rien de diplomatique :

Cette guerre en Ukraine a levé beaucoup de voiles, elle a notamment pleinement révélé la nature exclusivement atlantiste des structures de l’Union européenne.

Manifestement, personne dans les milieux politico-médiatiques occidentaux ne s’intéresse aux vidéos publiées, où l’on entend parfaitement les protagonistes parler en anglais, où l’on reconnaît parmi les victimes des "mercenaires" étrangers, puisque l’on appelle ainsi aujourd’hui la participation de militaires étrangers en Ukraine.
Vous pouvez voir le reportage en russe.

Il apparaît alors une tout autre réalité, moins confortable pour l’Occident, comme publiée par le correspondant de guerre Kots :

"Les résultats de la frappe sur Kramatorsk

✔️Plusieurs mercenaires étrangers ont apparu sur le site de la frappe, qui toutefois ne cachaient pas leur présence en Ukraine et ont activement partagé les détails de leur vie quotidienne sur les réseaux sociaux. Alex Gallant, Arno Dedecker et Nick Duckworth ont été vus parmi ceux, qui sont venus participer au "safari".

✔️Sur l’une des vidéos, un tatouage d’un homme blessé est clairement visible, indiquant l’appartenance au 3e bataillon, 75e régiment de Rangers des forces armées américaines. Soit un instructeur, soit un mercenaire, soit ceux qui ne sont pas là.

✔️Une autre vidéo montre un homme en uniforme avec l’emblème de la 101e division aéroportée des forces armées américaines.

✔️ Des journalistes étrangers et trois Colombiens étaient également présents - l’écrivain Hector Abad, l’homme politique Sergio Jaramillo et la journaliste Catalina Gomez.

✔️Parmi les liquidés, il y a aussi des militaires ukrainiens. Par exemple, ce membre âgé de 22 ans d’Azov, Artiom Sukhovey.

✔️Sur l’une des vidéos des conséquences des frappes, une voix off dit qu’il n’y a que des militaires sous les ruines.

✔️Selon le ministère de la Défense de la Fédération de Russie, les cibles de la frappe étaient l’administration de la 56e brigade et d’autres commandements supérieurs des Forces armées ukrainiennes, qui s’étaient rassemblés dans le café de Kramatorsk."

Sur une autre vidéo, l’on apprend que cet hôtel était fermé pour les touristes, n’y vivaient que des militaires.

Évidemment, ceci est beaucoup moins reluisant pour le discours politico-médiatique occidental, il est Ô combien plus profitable de faire pleurnicher dans les chaumières sur le mode des pôv’ civils touchés par la méchante Russie.
Surtout qu’il faudrait alors expliquer la présence des tous ces étrangers et remettre en cause le mythe d’une guerre menée par et pour les Ukrainiens ...